Réorientations, reconversions, ruptures... Quelques portraits.
Bilan de mes rencontres de ces derniers mois.
Hello,
Me revoilà avant la pause des fêtes. Une année s’est écoulée. Une année de plus pendant laquelle j’ai rédigé pour le média en ligne : jobs_that_makesense. J’ai rencontré de nombreuses personnes, en reconversion professionnelle, en rupture, en réorientation scolaire... Cette année m’a montré qu’il n’y a pas d’âge pour questionner son existence, son rôle, son impact sur le monde. Alors bien sûr, notre existence ne s’arrête pas au travail, mais il tient une place qu’on ne peut pas nier. Le travail nous met en action et il façonne la société dans laquelle nous vivons. Cette action perd parfois de son sens dans le réalité dans laquelle nous vivons : “Pourquoi je fais ça au fait ?” “Est-ce que ça me plaît ?” “Comment je me sens ?”…
Alors sous quel angle prendre ce travail que nous accomplissons chaque jour ?
Parfois le changement est nécessaire pour y voir plus clair, pour faire à sa manière, pour explorer d’autres réalités, d’autres façons de vivre et de façonner le monde.
Voici à ce sujet, 5 profils qui m’ont inspirés cette année !
ARTHUR GOSSET
En Octobre dernier, à Rennes, avait lieu le Forum de l’emploi à impact Séisme Grand Ouest, organisé par Hélène Cloitre et Arthur Gosset.
J’ai échangé avec Arthur Gosset, diplômé de Centrale Nantes, qui a bifurqué ou plutôt… Qui est entré en Rupture avec ces métiers pour lesquels il était prédestiné. Suite à ses études d’ingénieur, il réalise un documentaire autour de la quête de sens chez les jeunes : Rupture(s).
Pour Arthur, bifurqué ne veut pas dire enterrer son passé et tout ce que lui ont apporté ses études : “Toutes ces compétences que j’ai apprises lors de mon Master en génie environnemental me servent aujourd’hui. Être ingénieur, c’est une manière de réfléchir. Tu as été formé à réfléchir de manière systémique aux problèmes qui existent et l’idée est de comprendre comment tu vas trouver une solution. Je me demande comment je peux changer les choses, en essayant toujours d’avoir cette réflexion systémique de l’urgence écologique.”
Dans son prochain docu ? Il ira cette fois, explorer celles et ceux qui changent les lignes à l’intérieur de leur entreprise ! Si tu en connais, il est d’ailleurs preneur, c’est le moment de partager ! Tu peux m’écrire à : marianneroussel95@gmail.com
OLIVIER LEFEBVRE
Un autre ingénieur se demande pourquoi il n’y a pas plus d’ingés qui bifurquent ? Alors il a essayé de comprendre et a écrit un livre sur le sujet : lettre aux ingénieurs qui doutent.
“Comment se fait-il qu’il n’y ait pas plus d’ingénieurs qui désertent, sachant que nous sommes nombreux - et j’en faisais partie - à avoir conscience que notre boulot ne va pas dans le bon sens, et en plus, que cela nous fait souffrir ?” se demande-t-il.
Bifurquer, partir, est-ce cela la solution ? Ce n’est pas un long fleuve tranquille que de bifurquer. Cela demande de sortir de sa zone de confort. Pour lui, se connecter avec des personnes partageant les mêmes valeurs et préoccupations, écouter ses émotions et être dans l’action, en faisant un pas de côté, ont été des clés pour avancer.
CAMILLE CHAUDRON
Pareil pour Camille Chaudron, Girl Go Green sur Instagram.
“Mettre 8h de son énergie, de sa créativité et de ses compétences, chaque jour, dans des activités qui contribuaient à entretenir le problème…”, ce n’était plus possible pour Camille. Alors après avoir quitter son poste en marketing dans la grande consommation, elle tente d’autres choses pendant sa période de chômage : le wwoofing, la vie en collectivité, elle aide des associations, prend du temps pour elle, repense son rapport au travail… Elle mène des ateliers pour partager ses expériences avec le public et diffuse tout ça sur Instagram, de manière fun et décomplexée ! Son compte ? C’est Girl Go Green !
SOLENE ET BARTHELEMY
Ne pas trouver de sens, est un sentiment qui peut naître à tout âge. En témoignent les histoires de ces deux étudiants, Solène, 22 ans, et Barthélémy, 20 ans. Après ses études d’infirmière, Solène a ressenti le besoin de souffler, de sortir de la théorie pure et de se rapprocher d’un écosystème rural. Barthélémy, lui, a retrouvé le goût de la vie après un décrochage scolaire et une dépression, en participant aux travaux de réhabilitation d’un château en maison d’hôtes. Les deux étudiants ont fait leur rentrée à l’Institut de Tramayes cette année, un organisme de formation mêlant cours théoriques et travaux manuels. Ils oeuvrent pour des projets ancrés sur le territoire ! Là-bas, ils ont retrouvé un peu de sens. Leurs mamans en parle dans cet article 👇
Et puis, si tu ne les as pas encore découvert, sur les Colibris Français, des profils ont défilés cette année ! En voici quelques uns :
Henry Rebourseau, interviewé ICI, qui a fait le choix de réutiliser ses compétences en finance, pour rejoindre une organisation qui agit sur la transition du secteur financier.
Hélène, interviewée sous format podcast, qui s’est reconvertie dans un métier qui lui enlève le poids de la course aux chiffres, du toujours plus. Et surtout, qui lui donne plus de temps pour elle et sa famille.
Ou encore Marie, interviewée en podcast, ancienne salariée dans l’univers de la mode et du luxe, qui est aujourd’hui illustratrice et graphiste indépendante.
PETITE ANNONCE 📣
Vous l’aurez compris, j’adore écrire. Même que depuis 2 ans… C’est mon métier !
Je mets ma plume au service de celles et ceux qui ont beaucoup à dire mais ne savent pas comment, de ceux qui s’engagent pour rendre ce monde plus beau, plus humain, plus respirable et plus sain.
Alors si vous aimez me lire, et si vous connaissez quelqu’un qui connaît quelqu’un qui a besoin d’une rédactrice, vous pouvez lui partagez CETTE PAGE. ;)
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, à très vite !
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